Le style est poétique, espiègle, joueur, tapageur, d’une grande douceur et surtout, surtout complètement addictif. Cela se lit comme on regarde une bonne série et cela se dévore comme si on rejoignait des amis pour passer une bonne soirée à discuter et à refaire le monde.
Cette série fait partie des lectures qui font du bien. Elle aère l’esprit du lecteur et on serait presque tenté de la prescrire comme un anti-dépresseur pour lutter contre les coups de blues du quotidien. Nous suivons plusieurs jeunes femmes de la pension Giboulée mais aussi un jeune homme français qui a réussi à se faire accepter dans la maison sur un malentendu, son prénom: Jocelyn. Et d’une histoire en apparence banale et facile sur la vie de jeunes comédiennes et musiciennes dans le New York d’après-guerre, Malika Ferdjoukh la transforme en une narration émouvante sur l’amitié, la famille et l’inquiétude universelle des jeunes adultes sur comment trouver sa place dans le monde adulte.
Les histoires d’amour s’enchaînent, se dénouent, comme les disputes, les retrouvailles, les découvertes et les sauts dans l’inconnu. Et nous lecteur nous suivons toute cette petite troupe avec envie, dans ce décor de conte de fée où la ville est sublimée à la manière d’un music hall de Broadway.
J’aime cette série car cet hiver elle m’a permise de supporter et de surmonter pas mal de choses dans un quotidien pas toujours simple. Il y a des livres qui vous font du bien tout simplement. Broadway Limited en fait partie indiscutablement.
Deux tomes sont parus pour le moment. Un troisième tome est prévu mais je n’ai trouvé aucune info sur une date de sortie juste son titre « Un thé avec Grace Kelly ». Charmant n’est ce pas?