Pisteur, t1, partie 1 d’Orson Scott Card

Il est difficile d’être déçu avec Orson Scott Card et ce cycle n’y fait pas exception. Sous les abords très classique d’un roman d’apprentissage, il nous entraîne dans un monde en vase clos assez oppressant malgré les effets d’immensité apporté à ses descriptions. Il joue avec merveille à contrebalancer les points de vues nous faisant sentir tout petit dans un monde immense et pourtant si minuscule (vous me suivez?). couv17919342

Portée par un style puissant et clair, la narration avance calmement sans jamais perdre le fil mettant en place comme une mécanique bien huilée tous les éléments qui se déploieront dans le tome suivant. L’histoire du jeune Rigg, un pisteur pouvant suivre la trace psychique que les gens laissent derrière eux constamment et  par delà les siècles apporte une poésie légère rêveuse à une histoire nous parlant de la mémoire, de l’identité mais aussi du temps, de l’espace et du rapport des hommes entre eux.

Vous l’aurez compris, cette histoire est d’une richesse réconfortante. Elle promet des heures de relecture et de plaisir plongé dans un monde d’aspect Renaissance où la magie se cache derrière chaque ligne.

Je terminerais sur cette impression d’un récit touffu qui prend de l’ampleur au fur et à mesure que chaque ligne narrative s’enclenche avec une autre poussant le lecteur à tourner les pages. Que demander de plus?

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