Quand j’ouvre un nouveau livre de Brandon Sanderson, je suis toujours un peu fébrile. Vais-je toujours autant aimer? Vais-je toujours être autant surprise? Vais-je vibrer?
En ce qui concerne Les légions de poussière, la réponse aux trois questions est un grand OUI! Et j’ajoute que c’est peut être mon aventure préférée de l’auteur. Dans une veine plutôt jeunesse, Sanderson construit un monde de magie autour de la géométrie et de la trigonométrie et c’est franchement sexy comme concept! Les magiciens dessinent au sol à l’aide de craie pour lancer des attaques avec comme base un cercle et les maths.
Si ce système de magie ultra original ne vous convainc pas, je ne sais pas trop ce qu’il vous faut de plus.
Une magnifique histoire d’amitié qui dépasse les clichés habituels du genre? C’est présent dans le récit. Les deux héros, Joel et Mélody, étudiants à l’académie d’Armedius auraient pu être une guimauve dégoulinante de mièvrerie sur fond de romance rance. Mais non, Brandon Sanderson imagine à la place une amitié où l’union fait la force et où les défauts de l’un sont compensés par les qualités de l’autre.
Un monde visuellement époustouflant à base de chevaux robots mécaniques, bâtiments gothiques et ambiance à tendance steampunk? C’est présent aussi dans le récit. Brandon Sanderson cisèle le début d’un monde prometteur même si parfois l’illusion manque de corps.
Un roman d’apprentissage sur le passage à l’âge adulte avec en fond une réflexion sur le thème du deuil? C’est encore présent dans ce récit.
Une intrigue opposant le Bien et le Mal dans un gris fondu-enchainé qui présage d’intéressants développements pour la suite des évènements? C’est présent aussi.
Alors convaincu?