Lombres à la base n’aurait pas dû m’intéresser puisqu’il s’agit d’un roman jeunesse mais j’ai tellement entendu parler de cet univers complètement dingue que j’ai voulu m’y mettre *la couverture m’a aidée aussi et la présence d’illustrations à l’intérieur du livre!* (oui je suis faible) 
Concernant le style, je l’ai trouvé vraiment simpliste, beaucoup trop axé jeunesse pour moi. Cependant, les multiples jeux de mots, et les DESCRIPTIONS de folie m’ont totalement convaincue. J’aime les histoires loufoques, j’aime les imaginations débordantes absolument sans limite! Et bien, j’ai été servie et je ne regrette absolument pas cette lecture.
Ce Lombres est un Londres vu de l’autre côté du miroir. Cet univers semble vu à travers le kaléidoscope d’un tripe à l’acide (ou autre, je ne suis pas spécialiste). Tout est halluciné, renversé, foisonnant de créativité! Les girafes sont de dangereuses tueuses psychopathes, c’est pour dire…
L’histoire, en elle-même reste classique avec cependant une touche d’originalité qui ne m’a pas laissé indifférente. L’héroïne du début n’est pas la véritable héroïne. La lutte centrale de ce récit est fondée sur une guerre contre la pollution. L’argument écologique est extrêmement bien tourné et permet, je pense, de sensibiliser les plus jeunes à cette cause primordiale pour nous et notre planète.
En somme, ce conte halluciné saura combler les petits et les grands si vous n’êtes pas rétif à une imagination débridée tirant une partie de son inspiration de Jérôme Bosch.
Le boudoir qui boude 