Autant le dire tout de suite (cela permettra au mauvais coucheur qui ne supporte pas qu’on critique négativement un livre d’aller voir ailleurs), je ne lirai pas la suite de cette série. J’ai été vraiment déçu. 
Je suis peut être un poil trop maniaque dans le maniement de la langue française mais je pense qu’il est innacceptable de faire passer des fautes de syntaxe absolument horrible pour du vieux français (c’est un style tu comprends! ouai ouai prends moi pour une idiote), les fautes de français non plus ne sont pas tolérable dans un récit qui se veut construit à l’aide d’une langue élevée et érudite. Un ton ne peut pas être et ne sera jamais triomphateur, juste triomphant (et c’est déjà bien). Le style est bancal avec des problèmes de répétition. Par contre, j’ai bien ri avec certaines métaphores complètement branlantes et géniale dans leurs absurdités.
En ce qui concerne, le nerf de la guerre, le schéma narratif de ce prologue…. et bien…. déjà il a fallu que je passe les 150 premières pages… Il est vrai qu’il est difficile d’écrire une traque où il n’est pas question de capturer les fugitifs mais de les suivre sans savoir pourquoi sans perdre l’attention et la tension.
Le récit est décousu sans réel originalité. L’auteur donne l’impression d’être réticent à livrer les éléments de son intrigue au lecteur. Le flou organisé a des limites en ce qui concerne ma patience littéraire.
Cependant, j’ai apprécié ce héros un peu bizarre dont on ne sait pas grand chose et qui se révèle être un chef militaire de génie. Par contre, la fille m’a laissée de marbre, allez savoir pourquoi.
ps: la couverture, par contre, est vraiment très réussi. Tout comme le résumé derrière.
Le boudoir qui boude 