Ce troisième révèle que Ben Aaronovitch en a encore beaucoup sous la pédale et qu’il n’a pas fini de nous surprendre. Sa série gagne en puissance grâce à son héros Peter Grant, plus déjanté que jamais, et une galerie de personnages qui gagnent en épaisseur et en charisme. La Folie s’est étoffée d’un nouveau membre jusque là laissé sur le côté: Lesley. Ce tandem fonctionne parfaitement et permet de redonner une dynamique au récit qui s’était un peu essoufflé à la fin de Magie noire à Soho.
L’auteur mêle deux intrigues; celle de la traque du mage sans-visage en pointillé de l’enquête principale d’un homme retrouvé poignardé dans le métro londonien. Ce troisième tome explore le Londres Underground pour notre plus grand bonheur. Les descriptions fantastiques se multiplient rendant de plus en plus crédible cet univers totalement barré.
La grande nouveauté de ce tome est la manière dont l’intrigue est traitée. Celle-ci semble mieux maîtrisée et plus aboutie. La canevas narratif est plus vif que pour les précédents volumes de la série. L’auteur ne se perds plus des dans les descriptions et les anecdotes. Le noeud de l’histoire est plus présent ce qui a un impact direct sur son style: plus fluide, direct et droit. Il reste toujours aussi facile à lire ( parfait pour la chaise longue).
L’humour toujours aussi sarcastique est un délice à lire.
En bref, vivement la suite.
littérature de l’imaginaire: 61/60