Je n’irais pas par quatre chemins: j’ai adoré cette lecture!
Black Out nous plonge dans l’Angleterre de la seconde guerre mondiale en utilisant la lorgnette de la science-fiction. En 2060, quatre historiens sont envoyés en Grande-Bretagne pour observer les évènements à travers la vie quotidienne des anglais de l’époque. L’auteure nous promène dans le Londres du Blitz et dans la campagne anglaise avec les enfants évacués de Londres pour finir par la poche de Dunkerque. Le thème du voyage dans le temps est exploité, dans toute l’oeuvre de Willis, avec brio car il fait dériver d’une manière remarquable et maîtrisé un univers de science-fiction vers l’univers du roman historique. L’arrière-plan de ce premier tome est d’une précision historique à la limite du surhumain. =D 
La galerie de portraits sent bon la vraisemblance. Les dialogues riches et fouillés rythment le récit en lui imprimant une cadence légère et confortable pour le lecteur; même si l’action traîne en longueur au début. L’intrigue se met difficilement en place du fait du grand nombre de personnages principaux ( mon temps d’adaptation a été peut être un peu long…). Mais le récit prends de l’ampleur rapidement et nous emporte, grâce à son suspens, dans l’histoire. Je me suis surprise a m’attacher aux personnages et à avoir voulu leur parler quand ils commettaient une bêtise.
D’un point de vue technique, le schéma narratif est habile. Chaque chapitre est consacré à un des personnages. Nous suivons leurs aventures en parallèles et pouvons, petit à petit, faire des recoupements ( mais chut! sinon je vais en dire trop).
J’espère que mon enthousiasme va vous contaminer car c’est un livre et une écrivain qui en vaut vraiment la peine!
challenge littérature de l’imaginaire: 57/60
Le boudoir qui boude 